Saturday Night Fever au Palais des Sports

L'idée de monter ce spectacle à l'occasion du 40ème anniversaire du film qui a révélé les talents de danseurs de John Travolta est une vraie réussite ! Le spectacle est raconté par un Monsieur Loyal, Gwendal Marimoutou, précédemment vu dans Résiste, qui nous immerge dans cette histoire, plante le décor et assure l'ambiance, notamment pendant l'entracte (sans trop en dévoiler, je vous conseille de vite regagner votre place car une surprise, bien pensée, vous y attend).

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Ce spectacle est une véritable réussite au niveau de la danse ! Pendant 2 heures, les artistes bougent, virevoltent, se déhanchent à un rythme effréné. On se demande comment c'est possible. Naturellement, Nicolas Archambault, en Tony et Fauve Hautot en Stéphanie crèvent la scène: leurs numéros sont époustouflants et emportent l'adhésion du public. Mais ce serait réducteur car la troupe également est impressionnante de justesse. Les numéros se succèdent à un rythme soutenu et il est à noter que la musique , notamment des Bee Gees , a été un peu revisitée pour redonner de la vigueur à l'ensemble. Un trio de chanteurs intervient parfois ponctuellement pour donner un effet live et c'est agréable de ne pas avoir qu'une bande sonore enregistrée.

Visuellement, la scénographie permet une immersion dans le Brooklyn des années 70: utilisation de décors et écran vidéo, voitures d'époque et bien sûr, costumes !

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L'histoire n'est pas le point fort de ce spectacle, les intermèdes parlés sont un peu mou mais un effort est toutefois à noter avec l'utilisation d'un écran géant qui permettent aux parents de Tony de participer et donner à son personnage une certaine profondeur.

En somme, vous l'aurez compris, Krinein est sous le charme de ce spectacle, essentiellement dansé, qui met le feu au Palais des Sports (la salle finit debout). Dynamisme, rythme et numéros de danse à couper le souffle vous y attendent.