Carousel

/ Carousel (voir la critique Krinein)

Richard Rodgers et le peuple américain ont une chose en commun : Carousel est leur comédie musicale préférée. En 1945, les précurseurs– et piliers – de l’âge d’or de Broadway, Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, collaborent pour la troisième fois, après Oklahoma ! et le film State Fair.


Ils choisissent Liliom, une pièce du Hongrois Ferenc Molnár transposée en Nouvelle-Angleterre à la fin du XIXe siècle. L’amour conflictuel d’un aboyeur de manège, Billy, avec une jeune fille innocente inspire aux auteurs des hymnes intemporels.
Soliloquy, monologue de Billy, est reconnu par tous comme un joyau alors que You’ll Never Walk Alone – tu ne marcheras jamais seul(e) – est devenu une déclaration d’amour universelle.


Le suicide de Billy pour éviter la prison, son passage au paradis, fera évoluer la comédie musicale américaine vers des sujets plus sombres ou plus poétiques, jamais abordés jusqu’alors. En ce sens, Carousel est une œuvre majeure du répertoire.